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Sylvie La HUPPE






       Saint-Savin. La «caminothérapie» 

                  de Sylvie La Huppe





La marche devient méditation», précise cette aventurière, devant un public fasciné par cette quête spirituelle. Ce qui fait la force de cet ouvrage, c'est bien le caractère de Sylvie La Huppe. Elle y raconte ses préoccupations de départs avec son besoin de «ne pas rassembler à un pèlerin le soir». «J'avais amené des tenues de soirée. C'était le poids de mon ego sur mes épaules. Petit à petit, je me suis déchargée.» Égrené de petits miracles qu'elle a reçus sur sa route ou de conseils pratiques, le livre de Sylvie La Huppe envoie un message positif. «À l'arrivée, on est dans un état de grâce. Notre vision des choses s'élargit.» Cette présentation s'est poursuivie par une table ronde autour des livres et des auteurs présents.

C'est un moment privilégié qu'a vécu le public venu assister aux rencontres de Saint-Savin, organisées dans le cadre de l'action associative sur le patrimoine, le 12 avril. Après avoir écouté le docteur Jean-Louis Decamps sur les bienfaits de la médecine chinoise, l'assistance a découvert le nouveau livre de Sylvie La Huppe, originaire de Lourdes. Paru aux éditions du Chant de l'étoile, «Pourquoi Compostelle» retrace le voyage hors du temps qu'a effectué Sylvie La Huppe : le chemin de Compostelle. À l'origine, Paulo Coelho, qui a écrit un livre sur ce pèlerinage, lui a soufflé «Pars et tu pourras raconter ta légende personnelle». Elle choisit alors de faire un récit qui lui ressemble «sur le côté spirituel mais aussi physique et technique». Ce pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est, pour elle, un voyage en corrélation avec le bien-être, une «caminothérapie». «Hors religion, ce chemin s'adresse à tout le monde. Il y a une métaphore sur les étapes de ce voyage et les étapes de la vie», compare-t-elle.

800 km à pied

Cette jolie écrivain a parcouru 800 km avec son sac, ses jambes et deux bâtons depuis Saint-Jean-Pied-de-Port et jusqu'à Santiago. «On n'en revient pas indemne, on est transformé. La marche devient méditation», précise cette aventurière, devant un public fasciné par cette quête spirituelle. Ce qui fait la force de cet ouvrage, c'est bien le caractère de Sylvie La Huppe. Elle y raconte ses préoccupations de départs avec son besoin de «ne pas rassembler à un pèlerin le soir». «J'avais amené des tenues de soirée. C'était le poids de mon ego sur mes épaules. Petit à petit, je me suis déchargée.» Égrené de petits miracles qu'elle a reçus sur sa route ou de conseils pratiques, le livre de Sylvie La Huppe envoie un message positif. «À l'arrivée, on est dans un état de grâce. Notre vision des choses s'élargit.» Cette présentation s'est poursuivie par une table ronde autour des livres et des auteurs présents.

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