JACKY ADOLE

Jacky ADOLE


ECRIVAIN





Métissé d’un père carcassonnais et d’une mère rochelaise, c’est cependant le hasard qui fit naître Jacky Adole à Paris le 7 octobre 1932. Néanmoins, son métissage ne s’arrêta pas là, puisque c’est le Périgord qui se chargera de lui révéler les richesses de l’enfance, ses parents venus aux Maurilloux de Trélissac y créer une boulangerie. La vitalité expansive de son père fit que le fournil paternel devint vite le théâtre de savoureux récits et d’anecdotes succulentes. Ses amis, villageois aux accents ruraux, venaient montrer le beau panier de cèpes des coteaux, la bécasse mordorée tuée sur le plateau de Franconie ou la jolie truite prise aux Mounards.
Le dimanche matin, les femmes profitaient de la chaleur de son four pour y faire cuire tomates et patates farcies, moments qui ne manquaient jamais de sel.
C’est peut-être là que Jacky attrapa le goût de chiper à la vie saynètes et allégories pour les extirper de l’inconnu et les protéger.








Jacky Adole a passé son enfance dans un village périgourdin, Les Maurilloux, et découvert le rugby à travers les exploits du Club Athlétique Périgourdin. En 1948, ses parents quittent la Dordogne pour rejoindre La Rochelle. Appelé en équipe première du Stade Rochelais, il devient, de 1950 à 1964, l'une des pièces maîtresses du pack jaune et noir, au poste de troisième ligne centre. De 1966 à 1973, éducateur des juniors rochelais, il obtient trois titres de champion de France. De 1975 à 1980, il entraîne l'équipe fanion, alors en Première Division, puis le petit club de Puilboreau, de 1982 à 1986. Jacky Adole partage sa retraite entre Puyvineux, dans la campagne rochelaise, et Limeuil, sur les bords de la Dordogne.
                       
  RUGBYMAN AU STADE ROCHELAIS
                      ENTRAINEUR


En 1976, Jacky Adole, l’entraîneur des juniors Crabos puis des Reichel, quatre fois finalistes et deux fois titrés sous ses ordres, présente toutes les garanties et la légitimité pour assurer le relais après la nomination de Claude Blorville en Gironde.
Les départs de joueurs clés à l’intersaison 1976 et les blessures en cascade en début d’exercice fragilisent un édifice qui apprend à lutter pour éviter le pire. Jacky Adole intègre des jeunes de la Nationale B et recentre sa troupe sur les valeurs fondamentales du combat et le sens aigu du collectif. L’abnégation, la générosité et l’exigence de l’exemple donné qu’il prônera comme des incontournables pour continuer d’exister permettront de sauver les meubles.
Éducateur plus qu’entraîneur,  Jacky Adole demeure un insatiable pédagogue, à la foi communicative, garant d’un esprit de loyauté et capable à tout moment de mobiliser les forces vives de ses jeunes joueurs ou de canaliser leur fougue juvénile. Ceci étant, il s’épuisera dans les remous de la coulisse et subira de plein fouet la querelle entre les partisans de l’autarcie à tous crins et les promoteurs de l’ouverture aux forces extérieures.
Une fois le Stade sauvé de la relégation par une victoire étriquée des Bayonnais sur leurs rivaux directs limougeauds, l’entraîneur annonce en avril 1980 qu’il pose les armes en même temps que son président Jean Tassin.       
(Texte rédigé par Jean-Michel Blaizeau, historien)

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